Bol d'Or 79ème édition [Partie 1/2]
- Valentine
- 20 sept. 2015
- 3 min de lecture

Tout d'abord... Qu'est ce que c'est ? Bien qu'un certain nombre d'entre vous sache certainement ce qui se cache derrière ces quelques mots, résumons rapidement le concept pour ceux qui ne connaissent pas. Le Bol d'Or existe depuis 1922 et c'est une course d'endurance durant laquelle, pendant 24h, les membres des différentes équipes s'affrontent sur un circuit, le gagnant étant celui qui reste parmis les finalistes (il y a évidemment des pertes sur une telle durée...) et qui a effectué le plus grand nombre de tours. Aujourd'hui, toute une vie s'est organisée autour de cette course sur circuit : Les entreprises telles que Kawasaki et BMW ont des stands avec leurs nouveaux modèles puis il y a de la bière, de la musique et de quoi manger ! Avec un prix de billet un peu plus élevé, on a également accès à "la pinède" qui est une sorte d'espace camping où l'on peut s'installer pour passer la nuit sur les lieux (Et c'est vraiment sympa).
La première étape relève du défi de faire tenir sur les motos toutes les affaires à emporter. Entendez par là : les duvets, la tente et ses piquets, nos rechanges, les affaires de toilettes nécessaires, de l'eau etc. A coup de tendeurs, filets, sacs empilés et grâce à une bonne dose de patience, ce fut finalement chose faite. Après quelques temps de route sur laquelle nous avons croisé plusieurs motards autant chargés que nous, nous arrivons devant le circuit Paul Ricard du Castellet. Une trentaine voire une quarantaine de motards font la queue pour recevoir leur pass, nous nous rangeons également dans la file. Une fois tous équipés de bracelets, il faut s'engager sur le parking : un immense terrain vague sur lequel s'alignent à perte de vue des rangées de motos. Je n'en reviens pas de la quantité...Wouah, ça met dans l'ambiance ! (photos 1) Ambiance d'autant plus présente que l'on entend le bruit sourd des motos qui tournent plus loin sur le circuit, auquel s'ajoute les coups de rupteurs et les interpellations entre groupes d'amis.
La seconde mission que nous avons eu après le chargement des motos a été de se rendre à la pinède pour trouver un coin plutôt spacieux, de manière à y installer notre tente et celle d'amis qui nous accompagnaient. Une fois éloignés des premiers bouts du terrain, encore un certain nombre de places étaient disponibles. Il ne reste alors plus qu'une seule chose à faire : monter la tente et décharger. Cela nous prend un peu temps par défaut du terrain : impossible d'y faire tenir les sardines de la tente. Plan B : Trouver de gros cailloux (ça ne manquait pas !) Une fois notre mission achevée : quartier libre, et c'est peu de le dire : dans l'enceinte du domaine où l'on est autorisé à se déplacer en moto il n'y a pas d'obligation de porter le casque : liberté. Nous en avons profité pour trainer dans les stands et jeter un oeil au circuit (photo 2), puis nous sommes partis jusqu'à bandol pour y manger le soir.

Au retour de cette agréable soirée, nous avons fait un tour de manière à découvrir le circuit de nuit. Il y a la possibilité une fois le pont au dessus du circuit passé, de monter sur le toît des tribunes grâce à un escalier extérieur. De là, pleine vision sur l'entrée et la sortie de virage puis sur la ligne droite. C'est assez hallucinant de se dire que ces gars sont en pleine nuit à plus de 200 Km/h, à cheval sur des motos qui se lèvent à la sortie des virages sous l'impulsion de l'accélération... Quand nous sommes rentrés dormir, nous avons fêté un anniversaire avec une bouteille de champagne discrètement embarquée (l'alcool fort étant interdit dans l'enceinte du circuit) et rigolé avec nos voisins, bref cette première journée s'est terminée dans la bonne humeur ! "Conduire une moto est sans aucun doute la sensation la plus intense qu'une machine puisse procurer" - Paul Peczon