Saut en parachute !!
- Valentine
- 4 oct. 2016
- 4 min de lecture
Aujourd'hui est un grand jour, un jour que j'attends depuis maintenant un bon bout de temps. Aujourd'hui je vais... sauter en parachute !! C'EST PARTIIIT
> La réservation Il faut d'abord choisir le club qui aura votre vie entre ses mains...hihi Plus sérieusement, c'est bien la première étape pour une réservation : Dans quel club choisirez-vous d'aller ? Vous pouvez vous aider de plusieurs critères pour faire votre choix dont principalement les 3 suivants : •Les connaissances/votre entourage Il est toujours plus facile de se rendre dans un lieu qui nous est recommandé par diverses personnes car c'est souvent la garantie d'un moment, sans prise de tête. Cependant le raisonnement inverse n'est pas forcément opératoire : ce n'est pas parce qu'un club n'est pas connu, qu'il est incompétent. •La distance pour s'y rendre. C'est bien connu, pour toute activité dans le genre nous sommes entièrement dépendant des conditions météorologiques. Il est d'ailleurs recommandé d'appeler le centre avant le départ pour savoir si le saut est maintenu. Il sera donc plus facile de gérer les aléas du temps en choisissant un club à proximité. •Le prix Et oui, malheureusement cela reste aussi un critère à prendre en compte dans votre démarche. Si vous passez par le système de Groupon (qui offre des réductions), votre choix sera limité aux agences partenaires. Il en va de même pour une BOX "sensations fortes" par exemple. Pour ma part, le critère qui a joué a été celui de la proximité. Le Paraclub d'Aix possède deux zones de saut qui se situent toutes les deux à moins de 20 minutes de chez moi.
> Qu'apporter ? Quelle tenue ? Il faut impérativement avoir un certificat médical d'aptitude au saut en parachute (ou en tandem), sinon vous n'irez pas loin. Ensuite, le saut m'ayant été offert pour mon anniversaire et étant pré-payé, il a donc suffit que je donne le bon cadeau nominatif que j'avais eu pour l'occasion.

Pour la tenue, le Paraclub d'Aix interdisait formellement les chaussures à crochets et donnait quelques indications supplémentaires. j'ai donc opté pour un jean pas trop ample, des baskets, un marcel et j'ai pris avec moi un tee-shirt fin à manches longues, au cas où. La tenue varie aussi selon la saison, prévoyez de vous couvrir s'il fait frais, à 4000m, ce n'est plus la même température ! Pour les filles, attention, on n'oublie pas d'embarquer un chouchou... > Sur place, comment ça se passe ? Un parking permet de déposer la voiture devant l'aérodrome et un homme fait des aller-retours avec un van pour le relier à la zone d'atterrissage, d'où se fait également le départ. Là, un van et des chaises sont installés dans l'herbe, non loin de la zone d'arrivée avec, un peu plus loin, le matériel des moniteur et une table à collations. Les personnes spectatrices peuvent rester dans cette zone ou patienter à quelques pas de là, sous l'ombre des pins. L'ambiance est décontractée et familiale, ce qui met très vite à l'aise. Ensuite, tout va très vite. Il y a quelques papiers à remplir, le certificat médical à fournir ainsi que le bon cadeau pour ma part, auquel nous avons ajouté la vidéo. J'ai alors fait la connaissance du moniteur qui allait me prendre en charge durant le vol et le saut. Il m'a équipée du harnais, expliqué comment ça allait se passer avant/pendant/après la chute libre et nous avons fait une petite formation au sol. Ensuite, départ pour les airs dans un "Cessna 206" aux couleurs orangées.
>Le saut et mes ressentis Je me suis sentie relativement bien encadrée et de ce fait, en confiance. L'attente pendant l'ascension permet de s'adapter progressivement à la hauteur tout en dévorant le paysage magnifique qui se dévoile sous nos yeux. Dans cet avion intimiste, où nous sommes quasiment les uns sur les autres, il est possible d'échanger quelques mots avec le pilote mais aussi avec le cameraman (qui s'est avéré sympathique et de bonne composition). Mon binôme me fait un dernier débriefing tout en attachant et en resserrant progressivement les attaches avant le saut. Une ouverture est apparue dans la carcasse de l'avion : C'était à nous. le moniteur m'a fait signe de glisser jusqu'à la porte et mes jambes se sont retrouvées au grand air. Pas le temps de réaliser le basculement en avant que nous étions déjà en chute libre : WAOUH. La claque. La sensation que j'ai eu à cet instant est indescriptible, c'était hallucinant. Au moindre mouvement, on ressent la pression de l'air. Cet effet, combiné à l'immensité de ce qui se profile devant nous, à ces paysages provençaux que l'on survole... nous remet dans l'idée que nous sommes clairement insignifiant face à la grandeur d'un monde, que l'on prétend pourtant dominer. Au delà de ça, je me contenterai donc de rassurer les plus frileux : ce n'est que du bonheur et en aucun cas je n'ai senti de mal-être ou une impression d'insécurité. Aussi, ouvrez grand vos yeux et profitez un maximum de la vue imprenable qui s'offre à vous et foncez ! Une fois le parachute ouvert, on dit bye bye au cameraman qui, quant à lui, continue sa chute libre encore quelques instants de manière à atterrir avant notre binôme. Là, la voile étant stabilisée, le moniteur a fait du sur-place de manière à ce que mes oreilles, quelque peu capricieuses, s'habituent. J'ai ensuite pu prendre les commandes puis nous avons entamé la descente.